Archives de catégorie : Module-7

Quand la bibliothèque publique et l’école s’allient

Depuis quelques années, la Ville de Montréal offre aux enfants de 4e à la 6e année différents ateliers visant à les rendre autonomes à la bibliothèque, à développer leurs compétences, à utiliser différents types d’ouvrages ou encore à repérer l’information appropriée en ligne.

Ces ateliers sont présentés parfois sous forme de cours magistraux, d’animations, ou encore sous forme de jeux, notamment « le combat des index » où la classe est divisée en deux.  Comme son nom l’indique, ces deux groupes doivent s’affronter en répondant à une série de questions contre la montre portant sur les tables des matières, glossaires, index, etc.

D’autres bibliothèques, celles du réseau des bibliothèques de Repentigny, ont développé, quant à elles, depuis 2006, un programme d’aide à la réussite scolaire. Ce dernier « Le Fouineur » poursuivait un double objectif : d’une part, offrir des ateliers d’aide aux devoirs après l’école et, d’autre part, permettre aux élèves de développer leurs compétences informationnelles tout en s’initiant à la bibliothèque. C’est après le constat de la sous-utilisation des documentaires jeunesses de la bibliothèque que cette mesure a été mise en application.

Alors que nous sommes indéniablement dans une société où ordinateurs, tablettes, télés, etc. trônent en roi, le fait de retourner à la base – les livres – et qui plus est, la fréquentation des bibliothèques, démontrent combien des initiatives telles que celles présentées ci-haut s’avèrent essentielles. Souhaitons que ces projets incitent d’autres partenariats écoles-bibliothèques publiques!

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Le code d’éthique des hackers

Un article paru dans Le Monde décrit les hackers comme « un groupe d’aventuriers, « programmateurs bidouilleurs », avides de manipuler les machines pour mieux les comprendre et les améliorer ».

En observant le code d’honneur des hackers, tel que présenté au module 7, on constate d’entrée de jeu que ceux-ci n’ont aucune vision mercantile du hacking. Leur objectif n’est pas de monnayer leurs services ou de servir les intérêts d’un employeur, mais plutôt de répondre à un besoin qui semble très personnel.

Dans cette même lignée, on découvre que les hackers souhaitent rendre accessible de façon universelle tant les outils que l’information qui sous-tendent leurs actes d’hacking. J’abordais d’ailleurs cet aspect dans un précédent billet où je présentais le travail d’un artiste-hacker, Cory Arcangel, qui avait mis à disposition le code de son œuvre d’art médiatique, de même qu’un tutoriel pour parvenir à hacker une cartouche de jeu vidéo. C’est donc dans cette optique que les hackers travaillent : la transparence.

On dénote aussi un esprit de communauté, et ce, même si les hackers oeuvrent plutôt individuellement. Pas de chef dans cette vaste communauté et on se tient loin des idées préconçues en évaluant les prouesses ou résultats plutôt que les individus qui les exécutent.

Mentionnons aussi que pour parvenir à leurs objectifs, les hackers ne redoutent pas de tomber dans l’illégalité.

Le principal point discordant avec la culture dominante, c’est évidemment que les hackers font ce qu’ils font par conviction et plaisir. Dans un monde où nous devons performer, dans lequel le gain est recherché, où le savoir-faire et les connaissances se marchandent, les hackers agissent donc à contre-culture de la société actuelle.

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Référence :

Thévenet, Elisa. Le Monde (16 mars 2013) Le code d’honneur des hackers. http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/03/16/le-code-d-honneur-des-hackeurs_1849460_3232.html

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Quand hacking et art se rencontrent

Connaissez-vous Dooogle ou Super Mario Cloud ?  Ce sont des œuvres d’art médiatiques créées par un artiste de New York, Cory Arcangel que l’on pourrait en quelque sorte qualifier de « hacker » au sens de ce que nous avons vu au cours du module 7.

En fait, Cory Arcangel est un « bidouilleur » qui, pour plusieurs de ses œuvres a transformé un produit existant afin de concevoir une œuvre complètement différente. Dans son œuvre intitulée Super Mario Cloud, l’artiste a modifié le code source de ce jeu vidéo pour ne conserver que les nuages. On apprend dans une entrevue pour The New Yorker[1] qu’il a par la suite rendu disponible le code source modifié de sa vidéo sur Internet, de même qu’un tutoriel expliquant comment « hacker » la cartouche de jeu. Arcangel s’identifie comme l’un des défenseurs du code « open-source »…

Il a appliqué la même méthode pour « I shot Andy Wharrol ». En effet, l’artiste a conçu une version toute autre du jeu vidéo Nintendo Hogan’s Alley datant des années 80. Ici, Arcangel a substitué les visages des bandits par ceux de personnages plus connus tels que le pape, Andy Wharol (la cible à atteindre!), le rappeur Flavor Flav et le Colonel Sanders.

On qualifie l’art de Cory Archangel « d’appropriation », ce que l’Encyclopedia of Aesthetics[2] définit comme suit :

appropriation refers to the conscious use of material (images, for example, in the case of the visual arts, sounds, in the case of music) that derives from a source outside the work. To appropriate an image in this sense is to incorporate it intentionally into the context of one’s own body of work.”

Le corpus artistique de Cory Arcangel prouve toute la créativité et la débrouillardise dont fait preuve un hacker.

Si vous avez quelques minutes et que vous voulez rigoler, je vous propose d’aller faire une petite recherche sur Dooogle, les résultats que vous obtiendrez seront… surprenants!


[1]Scott, Andrea K. (30 May 2011). « Futurism ».The New Yorker: 30–34.

[2]Sartwell, Crispin and Gloria Phares. »Appropriation. »Encyclopedia of Aesthetics.Oxford Art Online.Oxford University Press, accessed May 26, 2013, http://www.oxfordartonline.com/subscriber/article/opr/t234/e0028.

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