Bibliothèques publiques et Web social : quel avenir ?

Ce texte se veut une tentative d’entrevoir l’avenir des bibliothèques publiques, de la façon dont le rôle de leurs acteurs évoluera et les modes de communication qui seront privilégiés, le tout sous le couvert du Web social.

 Le milieu

 Un peu d’histoire

 La bibliothèque publique repose sur des fondements universels stipulés dans le Manifeste de l’UNESCO. On y mentionne que tout individu, sans égard à son âge, race, religion, langue, statut social etc. doit pouvoir accéder à l’information désirée, et ce, sans contrainte idéologique ou de censure.

Qui plus est, « les collections et les services doivent faire appel à tous les types de supports et à toutes les technologies modernes, de même qu’à la documentation traditionnelle. Il est essentiel qu’ils soient d’excellente qualité, répondant aux conditions et besoins locaux. Les collections doivent refléter les tendances contemporaines et l’évolution de la société de même que la mémoire de l’humanité et des produits de son imagination ». (UNESCO, Manifeste de l’UNESCO sur la bibliothèque publique)

Voilà un vaste contrat auquel doivent adhérer les bibliothèques publiques. Pour effectuer la genèse de celles-ci au Québec, on doit remonter à 1779 pour retracer la toute première bibliothèque publique, soit la Quebec Library (Roussel, 2008). Ce n’est que vers la moitié du 19e siècle que l’on voit se multiplier, grâce à l’Église catholique, un genre particulier de bibliothèques publiques, qu’on appelle alors des « bibliothèques paroissiales » (Roussel, 2008). En fait, jusqu’en 1979, avec l’arrivée du plan Vaugeois (Parti Québécois), où de l’argent fut dégagé pour construire des bibliothèques et engager des professionnels, le Québec accusait un sérieux retard sur les autres provinces canadiennes (Roussel, 2008). Ce recul n’a pas été rattrapé complètement jusqu’à ce jour. Il est d’autant plus accablant lorsque l’on se compare aux bibliothèques américaines ou européennes. Mentionnons toutefois que le paysage des bibliothèques québécoises, a tout de même évolué grandement au cours des 20 dernières années : « informatisation et télécommunications, adoption rapide d’Internet, création de la Grande bibliothèque, réunie depuis avec la Bibliothèque nationale et les Archives nationales du Québec (devenant BAnQ) » (Roussel, 2008). En effet, si on retourne quelques décennies en arrière, oublions les catalogues informatisés : la façon de repérer un document consistait à chercher via des fiches cartonnées d’un fichier topographique !

Ce qu’on peut affirmer à propos des bibliothèques publiques actuelles est leur implantation incontestable dans leur communauté et leur réel désir d’être au service de leurs usagers. La bibliothèque publique est, bien sûr, un lieu où il est possible de consulter et d’emprunter des documents de toutes sortes (documents imprimés, CD, DVD, etc.), d’explorer des bases de données en ligne, de même que d’obtenir des documents sous format numérique. Au gré de l’avancement des technologies, l’offre s’est bonifiée. En plus des informations consignées sur ces différents supports, la bibliothèque publique est également un endroit où les citoyens peuvent accéder à des activités telles que des spectacles et des animations du livre pour enfants, des conférences, divers ateliers de formation, etc. En somme, la bibliothèque publique tente de répondre gratuitement aux différents besoins informationnels de sa communauté.

 Rôle et besoins des acteurs

On retrouve au sein des bibliothèques publiques deux acteurs principaux : le personnel et les usagers. Du côté des employés, on peut bien sûr décupler toutes les catégories se trouvant sous ce vocable : les commis, les techniciens, les bibliothécaires, les gestionnaires (habituellement ce sont des gens ayant une formation en bibliothéconomie) et les bénévoles (bien que n’ayant pas réellement un statut d’employés, on peut tout de même les inclure dans ce lot). Quant aux usagers, il s’agit simplement de tout individu fréquentant ou utilisant les services de la bibliothèque.

Le rôle des employés (je crois qu’il est inutile ici de passer en revue le rôle respectif de chaque sous-catégorie d’employés) d’une bibliothèque publique est dans un premier temps, d’acquérir, traiter, conserver et mettre à la disposition des usagers l’information consignée sur tous types de supports, et ce, selon ses politiques en vigueur (Bachisse et Dufour, 2011, 11). Dans un deuxième temps, les employés ont également pour mission de veiller à ce que les usagers puissent accéder à la documentation disponible, notamment par des actions telles que l’aide à la recherche, la formation, la médiation, etc. Ils jouent en quelque sorte un rôle de passerelle entre l’information et les usagers.

En ce qui concerne les usagers, leur rôle – jusqu’à présent – se veut plutôt passif. En tant que « bénéficiaire » d’un service public, l’usager, de par sa fréquentation, ses emprunts et sa participation aux services de sa bibliothèque, aide, dans une certaine mesure, à fortifier et à améliorer les prestations de celle-ci. Plus les usagers fréquentent, participent et empruntent, plus cela témoigne du besoin impératif que les instances gouvernementales et municipales investissent dans ces lieux publics. Une bibliothèque fréquentée est une bibliothèque subventionnée… Bien sûr, à petite échelle, l’usager peut contribuer à améliorer les services de sa bibliothèque par le biais de suggestions d’achat ou de commentaires.

Les moyens de communication utilisés par les bibliothèques publiques pour rejoindre leurs usagers sont multiples : on retrouve par exemple des dépliants et affiches (visant à faire la promotion d’activités ou de services, ou encore afin de mentionner des changements à l’horaire), le site Internet (sur lequel, une fois de plus, les usagers sont renseignés sur les informations usuelles de base, de même que les différents services qui leur sont offerts), par téléphone, courriel ou en personne.  Comme nous le verrons à l’instant, certaines bibliothèques sont plus à jour au niveau technologique et proposent des modes de communication issus du Web social.

 Les tendances actuelles

 On observe des tendances très variées en ce moment dans les bibliothèques publiques québécoises au niveau du Web social. Évidemment, l’abondance de moyens de diffusion/communication est souvent proportionnelle au réseau ou plutôt à l’affluence du public visé. Par exemple, le réseau des bibliothèques de la Ville de Montréal use de divers outils issus du Web social afin d’aller à la rencontre de ses usagers. Que ce soit par l’intermédiaire du blogue, comme Espace B, par lequel d’ailleurs les usagers peuvent s’abonner au flux RSS, des articles ou encore, en décidant de suivre l’une ou l’autre de ses bibliothèques via Facebook,Twitter, Flickr ou Youtube. Au premier constat, toutes les bibliothèques du réseau semblent posséder une page Facebook alors que seulement quelques-unes sont également présentes sur Flickr et YouTube.

espace-b

Les informations véhiculées sur ces nombreuses plateformes consistent avant tout à renseigner les usagers des activités proposées et à les inciter à y participer. En fait, l’utilisation des réseaux sociaux s’avèrent ici une façon de plus, conjointement aux moyens dits « traditionnels », de rejoindre l’usager.

Du côté de la Grande bibliothèque, les canaux de communication via les réseaux sociaux abondent. Au-delà des traditionnels Facebook, Twitter, YouTube, les usagers ont la possibilité de s’abonner à de multiples flux RSS. En effet, ils peuvent connaître quelles sont les nouveautés de tous les types de documents présents à BAnQ (de la bande dessinée, à la musique, en passant par les documents adaptés). On met également à la disposition des usagers, des flux RSS visant à connaître les actualités concernant les activités, services, etc.

banq-rss

Finalement, une autre particularité de BAnQ repose sur son offre de baladodiffusion. Les usagers peuvent donc écouter en différé des conférences, des tables rondes et des entrevues réalisées par la Grande bibliothèque.

Du côté des bibliothèques publiques ayant des budgets plus modestes, nous ne serons pas surpris de constater que leur présence sur les réseaux sociaux et leurs moyens d’entrer en contact avec les usagers sont nettement plus restreints et traditionnels. Alors que plusieurs services de base, comme le Prêt entre bibliothèques doit se faire par téléphone, courriel ou en personne (aucun formulaire en ligne n’est disponible), la très grande majorité des bibliothèques offre la possibilité pour l’usager de consulter son dossier d’abonné en ligne, de même que d’accéder au catalogue de la bibliothèque ou encore aux ressources numériques de celle-ci.

En faisant le tour virtuel des sites Internet de plusieurs bibliothèques autonomes (nous excluons ici les bibliothèques membres du réseau biblio), nous observons rapidement la très grande fluctuation de l’utilisation du Web social parmi celles-ci. La localisation et la population y ont-elles un rôle à jouer ? Certainement. Les bibliothèques publiques sont également soumises aux aléas de structures décisionnelles qui peuvent parfois être complexes, contrairement au milieu privé où les décisions peuvent se prendre plus rapidement.

D’autre part, l’utilisation du Web social dépend en grande partie de la vision interne de chaque bibliothèque, mais également de ses effectifs. Les employés connaissent-ils et voient-ils l’intérêt de prendre part aux réseaux sociaux ? À BAnQ, une équipe entière travaille au sein du service de communication. Dans les autres bibliothèques publiques, la tâche d’entretenir les réseaux sociaux revient souvent à un bibliothécaire dont le mandat principal est suffisamment bien rempli. Il doit donc tenter de dégager du temps dans son horaire pour tout mettre à jour.

Certaines bibliothèques semblent être malheureusement prises dans un carcan, présentant un site Web statique, plutôt rudimentaire, dont le principal usage consiste à afficher les heures d’ouverture et les coordonnées. D’autres, comme BAnQ, au contraire, offre des possibilités (comme la baladodiffusion ou les flux RSS) que peu de gens savent maîtriser.

 Les tendances futures : d’ici 1 an, 5 ans, 20 ans.

 1 an ?

Y aura-t-il beaucoup d’améliorations dans les bibliothèques publiques d’ici 1 an en ce qui concerne le Web social? En fait, je crois que peu de changements seront survenus. Si Facebook semble être l’outil social qui est adopté en tout premier lieu par les bibliothèques, on peut supposer que plusieurs d’entre elles qui tardaient à faire leur entrée sur le Web social emboîteront le pas. D’autres, exerçant déjà une présence sur Facebook ou Google +, se laisseront peut-être tenter par Twitter. On peut également espérer que certaines bibliothèques publiques soumettront un service de référence par messagerie instantanée comme c’est le cas dans certaines universités québécoises.

Du côté de l’utilisation du Web 2.0 par les employés, si ce n’est pas déjà une pratique courante, on peut penser que les bibliothécaires recourront davantage aux ressources telles que les fils RSS. Ceux-ci leur permettront d’améliorer le développement de collection en effectuant une veille afin d’être à l’affût des nouveautés qui paraissent dans les différentes maisons d’édition (Bachisse et Dufour, 2011, 13). De même, à l’interne, un Wiki pourrait être exploité pour les communications entre employés et pour actualiser les informations pertinentes (Bachisse et Dufour, 2011, 13).

5 ans ?

Les changements seront certes plus marqués d’ici 5 ans. Les bibliothèques sauront désormais rejoindre leurs usagers en ayant recours à divers outils issus du Web social tels que Facebook,  Google +, Twitter, de même que des services permettant de partager des photos et vidéos comme Pinterest, Tumblr, Instagram ou YouTube. Ceux-ci seraient utilisés afin de témoigner des activités de la bibliothèque. La facilité déconcertante avec laquelle il est possible de prendre une photo avec un appareil mobile et de la diffuser en ligne sera sans doute un des moyens privilégiés pour informer les usagers. Certaines bibliothèques auront peut-être même un blogue dans lequel les usagers et les professionnels de l’information pourront se rejoindre via un moyen de communication informelle. On peut toutefois être dubitatif quant à l’espérance de vie des blogues, sont-ils sur leur déclin ? Les collections, quant à elles, seront davantage numériques. Les usagers pourront de plus en plus accéder aux documents à partir de la maison ou de leurs appareils portables. Ils auront de multiples façons de rejoindre les bibliothécaires, que ce soit par messagerie instantanée si ce n’est pas déjà chose faite, ou encore par visioconférence (comme Skype).

On peut également supposer que le catalogue de recherche de la bibliothèque subira lui aussi des mutations. Qui dit Web 2.0, dit participation. Alors que ça se fait déjà, par le biais de BiblioCommons qui est une « ressource interactive [qui agit en complément] du catalogue en ligne » (Moulaison, 2012, 17). Prenons  l’exemple de la bibliothèque publique d’Oakville en Ontario, où les abonnés peuvent écrire et lire les commentaires d’appréciation des autres usagers, ajouter des étiquettes et des étoiles d’appréciation, de même que faire des listes de lecture et les partager.

oakville

On remarque ici que l’indexation traditionnelle par vedette-matières normalisée existe toujours. Le principal changement qui apparaîtra – il commence déjà à poindre – est d’inclure davantage l’usager.  En effet, « dans le Web 2.0, il y a une volonté de donner le pouvoir aux internautes pour qu’ils deviennent à la fois acteurs, auteurs et lecteurs, bref, des collaborateurs et non plus de simples consommateurs » (Bachisse et Dufour, 2011, 7).

Avec tous les changements qui risquent de bouleverser les bibliothèques publiques et le temps que certains employés devront allouer aux mises à jour et à la maintenance des divers services, il serait plus que pertinent que celles-ci prévoient, ou aient prévu, une politique d’utilisation des médias sociaux. Cette politique, selon la spécialiste des médias sociaux Michelle Blanc, devrait inclure notamment le type de contenu que l’on autorise à publier, les limites tolérées lors de la réception de commentaires externes (quand est-il nécessaire de modérer les propos du public), les moyens admis afin de transmettre l’information, l’utilisation des médias sociaux par les employés, etc. (Blanc, 2013)

 20 ans ?

Il est par ailleurs assez difficile de se projeter dans 20 ans. Comme Jean-Pierre Marquis, professeur de philosophie à l’Université de Montréal, l’a évoqué en paraphrasant la pensée du philosophe Karl Popper dans un article qu’il a rédigé et qui est très à propos ici :

« les changements de la société humaine sont plus que jamais fonction des changements de la connaissance scientifique et des technologies. Or, nous ne pouvons prédire les changements qui apparaîtront dans la connaissance scientifique et les technologies. En effet, si nous pouvions connaître la connaissance scientifique du futur, elle ne serait plus la connaissance scientifique du futur, mais la connaissance scientifique actuelle. Il en va de même pour les technologies. Par conséquent, nous ne pouvons prédire le futur de la société humaine. » (Marquis, 2011, 28).

Ce raisonnement est tout à fait logique et on ne peut plus vrai, l’évolution de la société est relative à l’évolution des technologies.

On peut toutefois tenter de se prêter à l’exercice. Dans 20 ans, je crois que l’ensemble des collections sera disponible en ligne. La bibliothèque publique ne cessera d’exister, l’espace physique demeurera, puisqu’il sera toujours essentiel de conserver ces lieux  accessibles pour tous et gratuits, un lieu également où la pérennité du savoir et des connaissances seront consignées, et ce, même s’il est fort possible que les collections se soient dématérialisées. Les bibliothèques publiques du futur tendront assurément vers les bibliothèques « troisième lieu » dont on nous parle, c’est-à-dire un lieu de « culture, d’étude, d’apprentissage, de détente, de loisir, mais aussi fondamentalement lieu de débat, de rencontre, lieu de vie. » (Servet, 2010, 22).

Quel sera le rôle du bibliothécaire du futur ? Sera-t-il « un professionnel qui manie les différents outils à sa disposition dans un souci de satisfaction de l’usager et avec une volonté d’innover et de permettre aux différents profils d’usagers de participer davantage à la construction de l’identité de la bibliothèque »? (Le Deuff, 2010, 17). Cela reste à voir. Toutefois la transformation est déjà entamée, les professionnels de l’information ne seront plus ce que nous avons toujours connu, puisque « la nature même de l’information a changé (format, modalités de création, modèles de diffusion, etc.) partout elle est devenue multiple, diffuse et accessible sous des formes diverses et variées » (Dufour et Bachisse, 2011, 6).

 Conclusion

Nous avons parlé dans cet essai essentiellement des tendances actuelles et futures des bibliothèques publiques. Nous avons toutefois peu évoqué le fait que le Web social, bien qu’il nous semble de plus en plus présent (pour ne pas dire envahissant) dans notre quotidien n’échappe pas à la fracture numérique. Tout le monde n’a pas à la portée de la main un ordinateur, une connexion Internet et encore moins le dernier produit Apple fraîchement sorti en magasin. Statistique Canada révélait en 2009 que 80% des Montréalais âgés de plus de 16 ans utilisait Internet (Martel et Passerini, 2010, 39). 80% de la métropole (les chiffres ont certainement grimpé depuis) peut paraître énorme, mais que fait-on du 20% restant ? Est-ce à dire que le Web social, dont l’essence même est d’être collaboratif, écarte les gens moins bien nantis ? Nous parlons ici des gens plus démunis financièrement, mais que dire de ceux qui le sont face à la technologie ? Les personnes âgées ou les néophytes en matière de technologie et d’informatique, sont-ils eux aussi écartés du Web social ? Certes, il faut mentionner que les Boomers vont éventuellement devenir la première génération de personnes âgées la plus branchée. Et si le Web social, malgré toute sa richesse et ses possibilités, contribuait finalement à creuser le fossé des inégalités entre les différents membres de la société … ?

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Sources consultées

Bachisse, Houda et Christine Dufour. 2011. Le Web 2.0 dans les bibliothèques : vers un nouveau modèle de service. Documentation et bibliothèques 57, no 1 :5-17.

Bibliothèque et Archives nationales du Québec. Fils RSS et baladodiffusion. <http://www.banq.qc.ca/aide/aide_technique/RSS/index.html> (consulté le 2 juin 2013)

Blanc, Michelle. 2013. Comment créer une politique des médias sociaux.<http://www.michelleblanc.com/> (consulté le 2 juin 2013)

Le Deuff, Olivier. 2010. La bibliothèque 2.0 entre réalité, illusions et nouvelles aspirations. Argus 39, no 1 :16-19.

Marquis, Jean-Pierre. 2011. Que pouvons-nous vraiment prédire ? Argus 40, no.1 : 28-32.

Martel, Marie D. et Sylvie Passerini. Le Web social dans les bibliothèques de Montréal : les résultats de l’enquête 2010. Argus 39, no 2 :39-40.

Moulaison, Heather Lea. 2012. Quelle étiquette devrons-nous porter ? La bibliothèque à l’ère du Web participatif. Documentation et bibliothèque 58, no 1 :17-27.

Oakville Public Library. <www.opl.on.ca/‎> (consulté le 3 juin 2013)

Roussel, Hélène. 2008. Les bibliothèques publiques québécoises. Documentation et bibliothèques 54, no 2: 59-64.

Servet, Mathilde. 2010. La bibliothèque troisième lieu : vers une redéfinition du modèle de bibliothèque. Argus 39, no 2 :20-22.

UNESCO. Manifeste de l’UNESCO sur la bibliothèque publique. <http://www.unesco.org/webworld/libraries/manifestos/libraman_fr.html >  (consulté le 2 juin 2013).

Ville de Montréal. Espace B. <http://espaceb.bibliomontreal.com/> (consulté le 2 juin 2013)

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Bilan de l’Activité-B

Quand est venu le moment de retenir un sujet et d’en faire la promotion sur Internet, j’ai opté pour un thème que je pouvais développer avec assurance et partager avec enthousiasme. En portant mon choix sur le flexitarisme, mon objectif était de faire découvrir aux gens un mode de vie peut-être un peu moins connu, de même que d’apporter quelques suggestions de repas.

Les composantes de mon initiative

Tel que suggéré dans les consignes de cette activité, j’ai mis sur pied un blogue qui devait agir comme point de ralliement. Je m’en suis servie pour y rédiger des billets, soit, en moyenne deux par semaine durant quatre semaines. Ces billets visaient à renseigner sur le flexitarisme, à partager des recettes ou encore, à promouvoir d’autres blogues intéressants.

Voici une représentation visuelle des différents moyens utilisés pour faire la promotion de mon activité de même que les liens pour y accéder :

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Blogue

Compte personnel Facebook

Compte personnel Twitter

Compte personnel sur Diigo

Autres blogues :

http://www.flexitarisme.com/

http://laflexitarienne.blogspot.ca/

http://voyagesvege.com/

Autres pages Facebook :

http://goo.gl/wNmtR

http://goo.gl/3sxyE

http://goo.gl/nv77g

Les activitées menées

Afin de faire connaître mon blogue, durant la première semaine, j’ai publié sur ma page personnelle Facebook le lien et un commentaire incitant mes amis à aller jeter un coup d’œil et à faire suivre à leur liste respective. J’ai aussi partagé le lien via mon compte Diigo et donc à l’ensemble des membres de ce cours.

J’ai également effectué une recherche sur Facebook afin de dénicher des pages publiques où je pourrais diffuser le lien à travers une communauté ayant une affiliation à mon sujet. J’ai trouvé un groupe francophone (probablement français) « Flexitariens » comprenant 269 j’aime, de même que deux autres pages anglophones, « The FlexitarianDiet » (2948 j’aime) et « Flexitarianeatlessmeat » (468 j’aime). Je me suis assurée que ces pages étaient toujours actives en observant la fréquence des publications. J’ai, par la suite, inscrit un bref message afin d’inciter les gens à venir consulter mon blogue sur ce même sujet.

J’ai procédé à quelques recherches sur Internet afin de déceler des blogues analogues. J’ai ciblé uniquement ceux qui étaient francophones et dont les publications étaient à jour. Ensuite, j’ai commenté certains billets en mentionnant que j’avais également un blogue portant sur le flexitarisme.

Pour les besoins de ce cours, je me suis créé un compte Twitter et je m’en suis servie pour publier presque chaque nouveau billet (5 tweets au total), en prenant le soin d’inclure plusieurs « htags » à la fin de mon Tweet pour donner le plus de visibilité possible, comme #vegetarian #vegetarien #flexitarien #flexitarian #flexitarisme.

J’ai également utilisé à quelques reprises Diigo pour publiciser mon blogue à l’ensemble du cours, de même que le bouton « Press This » de la plateforme WordPress afin de le dévoiler à cette communauté.

Analyse des statistiques de fréquentation sur le blogue

Le premier constat que l’on observe en analysant les statistiques de fréquentation pour les quatre semaines de promotion, c’est que le blogue semble avoir été visité sur une base régulière. La journée qui a récolté le plus de visiteurs (8 visiteurs, 14 visualisations) correspond à la publication d’un billet. Ce dernier avait été divulgué via Diigo, Facebook, WordPress et Twitter.

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Une chose étonnante que nous enregistrons du côté des visiteurs s’avère leur multiple provenance. Cela peut s’expliquer par le fait que j’ai laissé des commentaires sur un blogue et une page Facebook français, de même que deux pages Facebook anglophones (américaines, sans doute). Toutefois, les Canadiens démontrent une nette majorité, cela est certainement dû au fait que plusieurs amis Facebook ont consulté mon blogue.

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Le référant le plus important, en terme de visiteurs amenés sur le blogue, est sans contredit Facebook. On remarque une franche démarcation par rapport aux autres référents. Toutefois, la deuxième position revient au moteur de recherche. Treize personnes ont trouvé mon blogue par hasard ou parce qu’ils cherchaient de l’information sur le flexitarisme par exemple. J’ai fait le test suivant : en tapant « flexitarisme » dans Google, mon blogue est référencé sur la deuxième page de résultats. Évidemment, l’issue risque de ne pas être la même si la recherche est faite à partir d’un autre lieu géographique, Google jouant sur divers algorithmes.

En troisième position, on constate que neuf internautes ont consulté mon blogue grâce à un message laissé sur un autre blogue et qui les a donc attirés. Quant à WordPress et Twitter, ce sont des sources négligeables quant aux référents utilisés.

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Les facteurs qui ont aidé ou nui à la visibilité de mon initiative

Quelques facteurs ont nui, à commencer par Twitter. Étant nouvelle sur ce média social, je n’avais aucun « suiveur » au départ, ce qui explique pourquoi ce moyen n’a pas vraiment contribué à augmenter l’affluence sur mon blogue. De plus, le laps de temps que nous avions afin de publiciser notre initiative était, somme toute, assez restreint. Un blogue se fortifie avec le temps, aux billets répétés et constants, c’est donc dire que notre « réputation virtuelle » peut prendre un certain moment à se construire. J’ai tout de même réussi à attirer deux internautes (que je ne connaissais pas personnellement, soit dit en passant!) qui ont utilisé le Fil RSS afin de suivre mes publications.

Du côté des points positifs, j’ai eu la chance d’échanger avec des gens très ouverts et qui ont gentiment accepté de me laisser diffuser mes messages sur leur blogue sans les modérer. Une bloggeuse m’a même offert son aide afin de  lancer mon blogue, j’ai été très impressionnée par cette « solidarité » entre blogueurs! De plus, grâce au partage via Facebook, plusieurs dizaines de personnes supplémentaires ne figurant pas dans mon réseau immédiat ont pu consulter ma page, ce réseau social est sans contredit le plus efficace pour rejoindre le plus de gens quasi instantanément.

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Classé dans Activité-B

Quand la bibliothèque publique et l’école s’allient

Depuis quelques années, la Ville de Montréal offre aux enfants de 4e à la 6e année différents ateliers visant à les rendre autonomes à la bibliothèque, à développer leurs compétences, à utiliser différents types d’ouvrages ou encore à repérer l’information appropriée en ligne.

Ces ateliers sont présentés parfois sous forme de cours magistraux, d’animations, ou encore sous forme de jeux, notamment « le combat des index » où la classe est divisée en deux.  Comme son nom l’indique, ces deux groupes doivent s’affronter en répondant à une série de questions contre la montre portant sur les tables des matières, glossaires, index, etc.

D’autres bibliothèques, celles du réseau des bibliothèques de Repentigny, ont développé, quant à elles, depuis 2006, un programme d’aide à la réussite scolaire. Ce dernier « Le Fouineur » poursuivait un double objectif : d’une part, offrir des ateliers d’aide aux devoirs après l’école et, d’autre part, permettre aux élèves de développer leurs compétences informationnelles tout en s’initiant à la bibliothèque. C’est après le constat de la sous-utilisation des documentaires jeunesses de la bibliothèque que cette mesure a été mise en application.

Alors que nous sommes indéniablement dans une société où ordinateurs, tablettes, télés, etc. trônent en roi, le fait de retourner à la base – les livres – et qui plus est, la fréquentation des bibliothèques, démontrent combien des initiatives telles que celles présentées ci-haut s’avèrent essentielles. Souhaitons que ces projets incitent d’autres partenariats écoles-bibliothèques publiques!

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Le code d’éthique des hackers

Un article paru dans Le Monde décrit les hackers comme « un groupe d’aventuriers, « programmateurs bidouilleurs », avides de manipuler les machines pour mieux les comprendre et les améliorer ».

En observant le code d’honneur des hackers, tel que présenté au module 7, on constate d’entrée de jeu que ceux-ci n’ont aucune vision mercantile du hacking. Leur objectif n’est pas de monnayer leurs services ou de servir les intérêts d’un employeur, mais plutôt de répondre à un besoin qui semble très personnel.

Dans cette même lignée, on découvre que les hackers souhaitent rendre accessible de façon universelle tant les outils que l’information qui sous-tendent leurs actes d’hacking. J’abordais d’ailleurs cet aspect dans un précédent billet où je présentais le travail d’un artiste-hacker, Cory Arcangel, qui avait mis à disposition le code de son œuvre d’art médiatique, de même qu’un tutoriel pour parvenir à hacker une cartouche de jeu vidéo. C’est donc dans cette optique que les hackers travaillent : la transparence.

On dénote aussi un esprit de communauté, et ce, même si les hackers oeuvrent plutôt individuellement. Pas de chef dans cette vaste communauté et on se tient loin des idées préconçues en évaluant les prouesses ou résultats plutôt que les individus qui les exécutent.

Mentionnons aussi que pour parvenir à leurs objectifs, les hackers ne redoutent pas de tomber dans l’illégalité.

Le principal point discordant avec la culture dominante, c’est évidemment que les hackers font ce qu’ils font par conviction et plaisir. Dans un monde où nous devons performer, dans lequel le gain est recherché, où le savoir-faire et les connaissances se marchandent, les hackers agissent donc à contre-culture de la société actuelle.

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Référence :

Thévenet, Elisa. Le Monde (16 mars 2013) Le code d’honneur des hackers. http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/03/16/le-code-d-honneur-des-hackeurs_1849460_3232.html

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Classé dans Module-7

Quand hacking et art se rencontrent

Connaissez-vous Dooogle ou Super Mario Cloud ?  Ce sont des œuvres d’art médiatiques créées par un artiste de New York, Cory Arcangel que l’on pourrait en quelque sorte qualifier de « hacker » au sens de ce que nous avons vu au cours du module 7.

En fait, Cory Arcangel est un « bidouilleur » qui, pour plusieurs de ses œuvres a transformé un produit existant afin de concevoir une œuvre complètement différente. Dans son œuvre intitulée Super Mario Cloud, l’artiste a modifié le code source de ce jeu vidéo pour ne conserver que les nuages. On apprend dans une entrevue pour The New Yorker[1] qu’il a par la suite rendu disponible le code source modifié de sa vidéo sur Internet, de même qu’un tutoriel expliquant comment « hacker » la cartouche de jeu. Arcangel s’identifie comme l’un des défenseurs du code « open-source »…

Il a appliqué la même méthode pour « I shot Andy Wharrol ». En effet, l’artiste a conçu une version toute autre du jeu vidéo Nintendo Hogan’s Alley datant des années 80. Ici, Arcangel a substitué les visages des bandits par ceux de personnages plus connus tels que le pape, Andy Wharol (la cible à atteindre!), le rappeur Flavor Flav et le Colonel Sanders.

On qualifie l’art de Cory Archangel « d’appropriation », ce que l’Encyclopedia of Aesthetics[2] définit comme suit :

appropriation refers to the conscious use of material (images, for example, in the case of the visual arts, sounds, in the case of music) that derives from a source outside the work. To appropriate an image in this sense is to incorporate it intentionally into the context of one’s own body of work.”

Le corpus artistique de Cory Arcangel prouve toute la créativité et la débrouillardise dont fait preuve un hacker.

Si vous avez quelques minutes et que vous voulez rigoler, je vous propose d’aller faire une petite recherche sur Dooogle, les résultats que vous obtiendrez seront… surprenants!


[1]Scott, Andrea K. (30 May 2011). « Futurism ».The New Yorker: 30–34.

[2]Sartwell, Crispin and Gloria Phares. »Appropriation. »Encyclopedia of Aesthetics.Oxford Art Online.Oxford University Press, accessed May 26, 2013, http://www.oxfordartonline.com/subscriber/article/opr/t234/e0028.

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Classé dans Module-7

Loin des bibliothèques poussiéreuses et mornes!

Plusieurs bibliothèques publiques deviennent de plus en plus des milieux de vie. Orientées vers l’expérience de l’utilisateur, elles proposent une multitude d’activités et de services destinés à plusieurs groupes d’âge. Qui plus est, elles offrent des lieux inspirants, bien loin des bibliothèques stéréotypées où l’on doit chuchoter sous peine d’être réprimandé par une bibliothécaire à l’air sévère.

Voici un bel exemple d’une bibliothèque qui n’hésite pas à faire vivre ses lieux par les créations de ses citoyens, jeunes et âgés. On peut voir sur les photos, les œuvres d’étudiants en arts plastiques de niveau secondaire prenant d’assaut les multiples recoins de la bibliothèque, ou encore les nombreux projets de tricots intégrés à même l’escalier. ImageImageImageImage

Une belle façon de mettre en valeur et de partager les projets de chaque groupe de la population dans un lieu collectif.

Une inspiration pour d’autres bibliothèques, on l’espère!

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Classé dans Module-6

Ma vie sur la toile ?

Je me suis prêtée au jeu d’André Arsenault tel qu’écrit dans son billet intitulé « Ne pas afficher toute sa vie sur la toile…» et « je me suis cherchée sur Google ».

Heureusement, je n’ai rien trouvé de gênant. Il s’agissait essentiellement d’informations à caractère professionnel, des traces de mes expériences passées. Même chose du côté des photos, j’en ai trouvé en quantité très limitée et rien qui n’avait été mis en ligne sans mon consentement. Par contre, j’en ai profité pour augmenter la confidentialité et la sécurité de certains sites que je fréquente régulièrement.

En fait, ce module m’a fait réfléchir à notre empreinte virtuelle et donc à la sécurité des informations qu’on laisse à droite et à gauche. En rentrant notre adresse courriel ici et là, en donnant un peu trop d’infos, en consultant nos courriels ou autres comptes personnels dans des lieux publics, nous sommes toujours susceptibles de se faire dérober toutes sortes d’informations.

Il y a deux ans, j’ai assisté à une conférence portant sur l’infonuagique lors du Congrès des milieux documentaires et l’une des principales informations que j’ai retenue, c’est qu’une fois qu’une donnée est entrée dans le « nuage » (le cyberespace autrement dit), impossible de l’y enlever. Évidemment, il ne faut pas se priver de tous les avantages qu’offrent Internet, mais seulement garder en tête que tout ce que l’on écrit ou publie en ligne pourrait être vu de tout le monde.

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Usurpation d’identité sur Internet : les règles de base

Comme nous l’avons vu au cours du Module 6 de ce cours, l’usurpation d’identité est une problématique qui fait malheureusement partie intégrante d’Internet.

Comment éviter d’être une cible facile pour les malfaiteurs du web ?

En France, l’Hadopi (Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet) énonce dans un document intitulé « Quels sont les risques d’usurpation d’identité sur Internet ? » différents comportements à adopter en ligne. En  voici quelques-uns :

  • « utiliser des mots de passe complexes et différents selon les utilisations et les sites  fréquentés
  • ne jamais communiquer à quiconque ses mots de passe
  • éviter le plus possible de se connecter sur des sites sensibles (banques, sites d’achat…) dans des lieux publics ou chez des personnes tierces
  • utiliser des marque-pages dans son navigateur
  • ne pas répondre à des courriels de demandes de coordonnées personnelles, en particulier s’il s’agit apparemment d’organismes de confiance (ils ne procèdent jamais ainsi)
  • vérifier l’identité du site et le fait que la connexion est bien chiffrée pour opérer une éventuelle transaction financière en toute sécurité »

 Depuis mars 2011, la France s’est dotée d’une loi dans laquelle on punit l’usurpation d’identité. En effet, l’article 226-4-1 stipule que :

« Le fait d’usurper l’identité d’un tiers ou de faire usage d’une ou plusieurs données de toute nature permettant de l’identifier en vue de troubler sa tranquillité ou celle d’autrui, ou de porter atteinte à son honneur ou à sa considération, est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende. Cette infraction est punie des mêmes peines lorsqu’elle est commise sur un réseau de communication au public en ligne. »

(source : http://www.legifrance.gouv.fr)

Au Canada, l’usurpation d’identité peut valoir 10 ans d’emprisonnement à son auteur, toutefois, si l’on se fie à cet article, il n’y aurait pas, à ce jour, de distinction entre l’usurpation d’identité « traditionnelle » et numérique, de quoi y songer tout de même deux fois avant de se prendre pour quelqu’un d’autre…

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Des livres qui frappent : la collection Coup de poing des bibliothèques de la Ville de Montréal

Il y a quelques semaines, j’ai eu la chance d’assister à une formation offerte par l’Association des bibliothèques publiques du Québec destinée à mieux connaître la collection de livres « Coup de poing ». Si vous n’étudiez pas ou ne travaillez pas dans le domaine de la bibliothéconomie, il est fort probable que les livres « Coup de poing » vous soient inconnus.

Les bibliothèques de Montréal la définissent ainsi :

« une collection d’albums résistants qui ébranlent, qui secouent, qui percutent. Ces albums se retrouvent dans plusieurs de nos bibliothèques et portent sur des questions éthiques et sociales comme l’affirmation de soi, la différence, le deuil, la guerre, les inégalités sociales, la violence, l’amour, la famille, etc. »

La formation visait d’abord à présenter la collection, ses différentes thématiques, les groupes d’âge associés, de même que la façon dont les sujets pouvaient être abordés auprès des enfants. Dans un deuxième temps, les formatrices nous ont remis un album « Coup de poing » et nous ont demandé de préparer différentes pistes de réflexion afin de mettre en pratique la première portion de la formation qui était plus théorique.

Cette journée de formation s’est avérée très instructive et ancrée dans le « pratique ». Les échanges d’idées avec mes pairs m’ont fait réaliser à quel point un livre peut être sujet à multiples interprétations.

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Nos amis sont-ils réellement nos amis ?

Après avoir lu le billet de Marianne portant sur Facebook et les relations symétriques forcées, je me suis questionnée sur ma propre liste d’amis Facebook.

Étant une utilisatrice modérée de Facebook depuis plusieurs années,  j’ai parcouru la liste de mes amis et me suis demandé pourquoi les gens qui y figuraient s’y trouvaient.

Une chose rassurante, s’il en est une, c’est que je connais chacune des personnes qui en font partie…La majorité d’entre elles est constituée de membres de ma famille, belle-famille, ensuite viennent les amis et les anciens collègues de travail ou d’études. Toutefois, j’ai du mal à expliquer pourquoi il y a toujours dans ma liste, un 10% d’individus que je n’ai pas vus depuis plus de cinq ans. Pourquoi les conserver en tant qu’amis ? Est-ce par paresse de les supprimer ? Pour ne pas les offenser ? Par curiosité de voir ce qui arrive dans leur vie ? Ou encore parce que Facebook est peut-être l’infime lien qui nous relie encore, sans quoi, à moins de croiser ces gens au hasard dans la rue, je n’aurais plus jamais de leurs nouvelles. En fait, même s’il y a un peu de toutes ces raisons, je crois que la dernière prime un peu plus… Toutefois, soyons honnêtes, est-ce qu’une personne avec qui on n’entretient aucun contact direct depuis plus de cinq ans est réellement un ami ? Poser la question, c’est y répondre…

Pour faire suite à cette réflexion, voici un article qui découle d’une étude qui s’est penchée sur les raisons d’ajouts/retraits de nos amis Facebook.  Les motifs de retirer quelqu’un sont assez diversifiés, on retrouve parmi les trois premiers :

1) L’ami en question a publié des commentaires offensants

2) On ne connaît pas beaucoup la personne

3) Il publie des commentaires déprimants

En fait, je crois qu’il faut garder en tête que toute personne que l’on garde (inutilement) dans notre liste d’amis, c’est une personne de plus qui a accès à nos informations personnelles et à une partie de notre vie privée…

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